Les nouvelles technologies web2.0
facilitent les interactions sociales en créant un vaste
espace de diffusion des idées et des opinions. Leur impact sur la création et l’évolution des
mouvements populaires est donc cruciale. Comme preuve, la crise politique qui secoue le
Québec depuis une centaine de jours.
Au cours des derniers mois, nous avons en effet assisté à la naissance d’une nouvelle forme de l’activisme numérique. Le Twitter et le Facebook ont été envahis de discussions et d'appels à la mobilisation que certains blogueurs
Au cours des derniers mois, nous avons en effet assisté à la naissance d’une nouvelle forme de l’activisme numérique. Le Twitter et le Facebook ont été envahis de discussions et d'appels à la mobilisation que certains blogueurs
interprètent comme un phénomène générationnel
de « cyberboom » :
L’idée est assez simple: si les baby-boomers étaient – et sont toujours – plus nombreux, assez pour peser plus lourd dans la balance de l’opinion publique, les jeunes d’aujourd’hui occupent quant à eux une plus grande place au sein du cyberespace, ils possèdent et maîtrisent les outils de communication et commencent à occuper des postes stratégiques dans des entreprises médiatiques ou développent des médias alternatifs qui ont une influence certaine.
Chose certaine, nous assistons à un
changement social radical : le débat entourant la grève étudiante se
déroule à la fois sur la scène publique traditionnelle, ainsi que dans les
réseaux sociaux où se forge parallèlement une opinion publique « numérique ». La génération de « cyberboomers » occupe
presque entièrement cette nouvelle sphère publique. Ainsi, les médias
sociaux permettant à cette génération de cycerboomers d'apparaître à
l'avant-scène de la vie politique et d’exprimer haut et fort une volonté d’un véritable
changement social.Quant au gouvernement, tout
au long du conflit il était pratiquement absent de la twittosphère et des
réseaux sociaux en se contentant d’acheter des annonces publicitaires dans les
grands quotidiens.
Le débat viscéral, émotif, certes. Il
faudra donc du temps avant qu’on puisse faire un bilan serein, mais il est déjà
possible de constater que tout mouvement social d’envergure devrait désormais mener
une vie parallèle dans les médias sociaux.
Référence :
Jodoin, Simon. 2012. Grève étudiante et médias sociaux In : "Voir Montréal". http://voir.ca/chroniques/theologie-mediatique/2012/05/09/greve-etudiante-et-medias-sociaux/
(consulté le 28 mai 2012).
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