jeudi 31 mai 2012

Identité numérique


Avec le Web participatif, il est désormais possible de multiplier de divers liens en dehors de nos communautés locales. La prolifération des blogues et la multiplication des réseaux sociaux facilitent la création des communautés virtuelles qui contribuent de façon significative à l’identité de ses membres. Cela oblige les internautes de créer une véritable « identité numérique » formée des informations inscrites dans nos profils et de toutes les traces qu'on laisse sur les sites web visités. Fred Cavazza décrit dans son blogue les différentes facettes de l’identité numérique. Il mentionne notamment les coordonnées permettant de joindre un individu (email, messagerie instantanée) ou de le localiser (adresse IP), ainsi que les contenus publiés à partir d’outils d’expression (blogue, portail de journalisme citoyen) et le contenu partagé à l’aide d’outils de publication (Flickr, YouTube, del.icio.us), etc. 

Chose certaine, dans le modèle d’économie de l’attention, les acteurs du Web participatif soignent leur visibilité afin d’augmenter leur capital d’attention. Pour y parvenir, ils tentent d’augmenter la densité des liens pointant sur leur identité numérique afin d’améliorer le référencement dans les moteurs de recherche. Toutefois, les données personnelles affichées sur les plateformes comme Facebook et Twitter peuvent s’avérer compromettantes. De même, certains composants de l’identité numérique pourraient être utilisés à des fins potentiellement dangereuses.  Il demeure possible de suivre nos échanges menés sur les Web pour obtenir des renseignements personnels pour accéder à votre ordinateur et même pour usurper votre identité personnelle.

Bien protéger tous les ingrédients de son identité et se créer une image numérique positive via les informations véhiculées sur Internet sont devenus un enjeu crucial. Dans le blogue Presse Citron, vous pouvez retrouver quelque conseils comment gérer votre identité numérique.

Il est important de prendre conscience de cet enjeu et de paramétrer le plus minutieusement possible tous les ingrédients de votre identité numérique lors de sa naissance, car une fois affichées sur le Web, vous en perdez le contrôle absolu. 

 
Références :
Cavazza, Fred. 2006. Qu’est-ce que l’identité numérique ? http://www.fredcavazza.net/2006/10/22/qu-est-ce-que-l-identite-numerique/ (consulté le 30 mai). 

Paquet, Sébastien et al.  2012. Module 6 In : INF6107 Le Web social. http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=66&rubrique=11 (consulté le 24 mai 2012).

Presse Citron. 2009. Identité numérique : 10 règles simples pour contrôler son image sur internet. http://www.presse-citron.net/identite-numerique-10-regles-simples-pour-controler-son-image-sur-internet (consulté le 30 mai 2012).

mardi 29 mai 2012

La génération de « cyberboomers » et les mouvements sociaux


Les nouvelles technologies web2.0 facilitent les interactions sociales en créant un vaste espace de diffusion des idées et des opinions. Leur impact sur la création et l’évolution des mouvements populaires est donc cruciale.  Comme preuve, la crise politique qui secoue le Québec depuis une centaine de jours. 

Au cours des derniers mois, nous avons en effet assisté à la naissance d’une nouvelle forme de l’activisme numérique.  Le Twitter et le Facebook ont été envahis de discussions et d'appels à la mobilisation que certains blogueurs
interprètent comme un phénomène générationnel de « cyberboom » :
L’idée est assez simple: si les baby-boomers étaient – et sont toujours – plus nombreux, assez pour peser plus lourd dans la balance de l’opinion publique, les jeunes d’aujourd’hui occupent quant à eux une plus grande place au sein du cyberespace, ils possèdent et maîtrisent les outils de communication et commencent à occuper des postes stratégiques dans des entreprises médiatiques ou développent des médias alternatifs qui ont une influence certaine.
Chose certaine, nous assistons à un changement social radical : le débat entourant la grève étudiante se déroule à la fois sur la scène publique traditionnelle, ainsi que dans les réseaux sociaux où se forge parallèlement une opinion publique « numérique ».  La génération de « cyberboomers » occupe presque entièrement cette nouvelle sphère publique. Ainsi,  les médias sociaux permettant à cette génération de cycerboomers d'apparaître à l'avant-scène de la vie politique et d’exprimer haut et fort une volonté d’un véritable changement social.Quant au gouvernement, tout au long du conflit il était pratiquement absent de la twittosphère et des réseaux sociaux en se contentant d’acheter des annonces publicitaires dans les grands quotidiens. 

Le débat viscéral, émotif, certes. Il faudra donc du temps avant qu’on puisse faire un bilan serein, mais il est déjà possible de constater que tout mouvement social d’envergure devrait désormais mener une vie parallèle dans les médias sociaux.

Référence :
 Jodoin, Simon. 2012. Grève étudiante et médias sociaux In : "Voir Montréal". http://voir.ca/chroniques/theologie-mediatique/2012/05/09/greve-etudiante-et-medias-sociaux/ (consulté le 28 mai 2012).

samedi 26 mai 2012

Quel avenir pour Facebook ?


Après huit ans de son existence, le Facebook est parvenu à s’imposer comme une plateforme de communication sociale de plus en plus indispensable. Tel que mentionné par un des étudiants du cours INF6107 dans son blogue, le Facebook répond aux deux besoins fondamentaux : le besoin « d’appartenir » et le besoin de « s’afficher ». Toutefois, l’omniprésence de ce puissant réseau a développé un nouveau besoin : celui de rester en contact avec nos amis « réels » pour ne pas être exclu de la communication qu’ils entretiennent entre eux. Ainsi, nos activités sur Facebook sont devenues des compléments « numériques » de notre vie sociale menée dans la réalité.

Ce géant du web2.0 ne cesse de développer une multitude de fonctionnalités pour fidéliser ses utilisateurs actuels et pour séduire des nouveaux. Par exemple, la différenciation des comptes professionnels et personnels devient de plus en plus facile. La possibilité de créer les groupes différents et de restreindre certaines informations aux « amis réels» et diffuser d’autres uniquement parmi les collègues de travail augmente efficacité du Facebook en tant qu’un outil du réseautage professionnel. Désormais, l'usage de ce réseau s'étend d’une simple liste des amis et la possibilité de partager l'information entre eux. Le Facebook est de plus en plus utilisé pour se faire connaitre devant un auditoire qu’on ne connait pas personnellement.

De plus, avec une multitude de produits complémentaires à son activité initiale, le réseau du Facebook tente de devenir un indispensable à la communication des entreprises. La taille du bassin d’abonnés est certainement à l’origine de ce changement. Le Facebook s’impose de plus en plus comme un partenaire stratégique du marketing des entreprises, notamment à l’aide des techniques de géolocalisation permettant de cibler une clientèle. Chose certaine, le Facebook est un formidable facilitateur du dialogue. La présente des entreprises sur Facebook permet donc de fidéliser les clients en entrant en « dialogue » avec eux et de séduire d’autres par la technique de "bouche à oreille » virtuel.

En somme, la vacation initiale du Facebook d'un outil de partage d’information d’intérêt personnel entre les individus qui se connaissent véritablement devient de plus en plus secondaire. À l'avenir, les relations entre les individus dans ce gigantesque réseau deviendront de plus en plus impersonnelles et s'inscriront davantage dans la logique de l'économie d'attention en prenant un caractère purement commercial.

Référence :
Molnafe. 2012. Le Web social. http://molnafe.blogspot.ca/2012/05/pourquoi-les-gens-utilisent-ils.html (consulté le 26 mai 2012).

vendredi 25 mai 2012

Réseautage professionnel


Dans son récent billet de blogue, Sophie Raymond remarque que :
Le réseautage virtuel permet la mise en contact d’individus partageant des intérêts communs, une mise en contact qui se concrétise parfois en dehors de la toile.
En effet, les liens tissus entre les blogueurs ne se limitent pas au simple échange des commentaires dans un espace purement virtuel. La blogosphère avec son nombre grandissant des acteurs devient de plus en plus souvent un réseau des échanges professionnels.

À quoi sert donc un blogue dans une perspective professionnelle ?

Premièrement, un blogue est une excellente façon de se faire reconnaître comme spécialiste de votre secteur. Nos billets peuvent être une occasion de mettre en avant nos compétences professionnelles ainsi que d’engager des conversations très fertiles avec votre auditoire. Ainsi, le blogue permet de jouer un rôle de leaders d’opinion dans votre milieu professionnel. De plus, grâce à son caractère spontané, il permet de projeter une image de modernité et d’ouverture sur le monde.

Deuxièmement, le blogue permet de centraliser et rendre accessible tout enjeu que vous voulez faire promouvoir dans votre communauté professionnelle. N’oublions pas que les hyperliens vers des documents et des sources externes garantissent une plus grande visibilité à ces derniers. La blogosphère offre un espace de liberté d’expression sans précédent en favorisant l’implication des internautes par les biais de ses commentaires. Cet aspect collaboratif de la blogosphère est primordial, car il permet de fédérer les internautes en développant leur sentiment d’appartenance à une communauté professionnelle dynamique. Les réseaux d’échanges ainsi créés peuvent offrir un soutien précieux tout au long de votre carrière, notamment lors des recherches d’emploi.

Références :
Paquet, Sébastien et al.  2012. Module 5 In : INF6107 Le Web social. http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=66&rubrique=11 (consulté le 24 mai 2012).

Raymond, Sophie. 2012. Le Web social. http://sophieraymond.wordpress.com/2012/05/23/reseautage-en-temps-reel/ (consulté le 24 mai).

jeudi 24 mai 2012

Vers l’économie de l’attention


Avec l’arrivée de l’Internet, nos capacités de diffuser l’information sont devenues presque infinies. L’information sous forme d’un document numérique parait désormais infiniment partageable étant donnée la facilité de stockage, de diffusion et d’accès garantis par le Web. 

Toutefois, notre capacité d’absorber l’information demeure limitée. Jean-Michel Salaün explique bien ce phénomène dans son blogue : 
En effet, ne raisonnant que sur les deux premières dimensions du document, la forme (qui autorise le monopole du créateur) et le texte (qui autorise le partage), on oublie la troisième dimension, celle du médium. Or lorsque l'on réduit les barrières à l'accès construites par la forme, en numérisant les objets et les proposant sur un système ouvert comme le web, on construit paradoxalement de la rareté sur la troisième dimension, car l'attention humaine est limitée. En simplifiant, on pourrait dire que la rivalité effacée sur l'objet se reconstruit sur l'attention dans une sorte de balance. Plus l'accès est ouvert, plus l'attention est sollicitée. Et comme notre cerveau et notre temps disponibles ont leurs limites, l'attention portée à une information l'est au détriment de celle portée sur une autre.

Dans l’univers du Web, l’information est abondante alors que le temps et l’attention des internautes deviennent de plus en plus limités. Désormais, pour gagner son auditoire sur le Web, il ne suffit pas de diffuser l’information auprès d’une communauté potentiellement intéressée à la recevoir. D'abord, il faut savoir se distinguer des autres sources de l'information pour ensuite séduire et fidéliser notre auditoire.  

Ainsi, nous assistions au phénomène de rareté de l’attention qui devient une ressource de plus en plus valorisée économiquement. Dans ce contexte, la marchandisation de l'attention portée à l’information diffusée sur le Web parait comme une conséquence naturelle. 

Ce nouveau système économique dont la matière principale est l’attention des internautes repose en grande partie sur les échanges entretenus sur le Web social. Ainsi, les nouveaux acteurs des réseaux sociaux agissent à la fois comme les consommateurs et les intermédiaires dans ce nouveau modèle économique.  

Références :
Paquet, Sébastien et al.  2012. Module 4 In : INF6107 Le Web social. <http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=66&rubrique=11> (consulté le 23 mai 2012).

Salaün, Jean-Michel. 2012. Bloc-notes. Repérage de données sur l'économie des documents dans un environnement numérique. http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/category/Eco (consulté le 23 mai 2012).

dimanche 20 mai 2012

La blogosphère et la démocratisation de l’information


Paul Andrews écrit dans son blogue :
As a thousand flowers bloom, the Web's garden of information becomes more diverse, enlightening and transformative than anything the traditional paper-based print world can provide.

En effet, avec la prolifération des blogues, tout un chacun peut non seulement accéder à l’information plus efficacement, mais aussi la créer et la diffuser largement. L’arrivée triomphale de la blogosphère constitue donc un bouleversement considérable, et selon les spécialistes, est comparable aux deux événements qui ont profondément marqué l'histoire de l’humanité : l’invention de l'imprimerie et la révolution industrielle favorisant l’alphabétisation et la propagation des médias de masse. 

Chose certaine, l'accès à l’information et des connaissances constituent un élément central de la démocratie qui peut se définir comme un ensemble de pratiques sociales basées sur l'égalité, la liberté, et la justice entre les individus. Tout comme l’invention de l’imprimerie et la prolifération de médias de masse, le Web joue un rôle important dans la mobilisation de l’opinion publique. Chaque citoyen peut désormais publier l’information à échelle mondiale tout en recevant, jugeant et utilisant l’information publiée par ses paires. Ainsi, les interactions et influences mutuelles entre les blogueurs créent un espace public de délibération qui peut parfois prendre la forme d’une véritable cascade informationnelle. La blogosphère contribue donc à la liberté de communication favorisant le libre flux d'information, d’idées, d'opinions, à la différence de la presse classique. Cette dernière, bien qu'elle permette aux propriétaires d'entreprises de communication de publier délibérément, demeure une structure hiérarchique ne permettant pas aux citoyens d'exprimer librement leurs opinions. Quant à la blogosphère, elle constitue un nouveau canal de communication qui accompagne et parfois accélère les changements sociaux en permettant à un grand nombre aux sympathisants timides de suivre un mouvement de contestation sur le Web. 

Toutefois, si les internautes peuvent ajouter librement le contenu sur leurs blogues, il en va de même pour les autorités officielles. Remarquons que les gouvernements de nombreux pays, comme la Biélorussie, l’Iran et a Chine, réussissent contrôler l'usage du Web en s’insérant dans ces nouveaux canaux d’information et en poursuivant les pistes de leurs opposants. Nous croyons cependant qu’aucun pouvoir traditionnel ne pourrait jamais surpasser la force du nombre des blogueurs. La tutelle et la manipulation de l'information, ses traditionnels alliés, seront systématiquement affaiblies par les réseaux de blogueurs qui commentent, débattent et critiquent toute décision politique prise arbitrairement.

Référence
Andrews, Paul. 2001. Who are your gatekeepers? http://scripting.com/davenet/2001/03/30/whoAreYourGatekeepers.html (consulté le 20 mai 2012).

mercredi 16 mai 2012

L’autorité cognitive des bibliothèques


L’autorité cognitive peut se définir dans la façon suivante :
We shall say that person A is a cognitive authority for person B with respect to sphere of interest S to the degree that what A says about questions falling within sphere S carries weight for B (Wilson, 1983, 13).
Il s’agit donc d’une relation d’influence entre deux acteurs : celui qui maîtrise un domaine donné et celui qui lui accorde sa confiance. Toutefois, le changement engendré par les nouvelles technologies de diffusion d’information remet en cause la notion même de « l’autorité » sur laquelle cette relation était basée. L’émergence des réseaux sociaux virtuels crée une multiplication des canaux de communication qui transforme très profondément tout acte d’attribution de confiance et de crédibilité. Cette multitude des canaux de communication cause une « redistribution des normes de croyance » (Paquet, 2012) . Ainsi, la légitimité de toute institution traditionnelle de transmission de l’information se voit remise en question. 

Traditionnellement, les bibliothèques avaient pour mission l’organisation et la transmission de l’information. Dans cette optique, il parait légitime de poser les questions suivantes : Qu’arrive-t-il avec l’autorité cognitive des bibliothécaires ? Les moteurs de recherche vont-ils devenir leurs seuls héritiers ?

Toutefois, le fait que les procédés d’indexation du web s’effectuent en toute absence d'« autorité » des bibliothécaires-indexeurs rend le processus de recherche d’informations sur le Web partiellement aléatoire. Un grand nombre d’utilisateurs considère donc que les résultats proposés par les moteurs de recherche sont peu fiables. En raison de l’absence des procédés clairs employés pour générer les résultats des requêtes, les moteurs de recherche ne peuvent donc pas remplacer l’autorité cognitive des bibliothécaires traditionnels. 

Chose certaine, avec l’épanouissement des technologies Web 2.0, nous assistons au bouleversement des relations sociales que les bibliothécaires doivent accepter. Il s’agit désormais d’exercer ce métier dans un environnement social et technologique en pleine mutation. Afin de préserver leur autorité informationnelle, ils doivent donc se remettre en question, accepter d’évoluer et constamment développer des nouvelles méthodes de travail. Pour y parvenir, ils doivent offrir le service de référence de façon de plus en plus informelle. Afin de rejoindre les usagers issus de la génération des natifs numériques, le service de référence assuré par les bibliothécaires doit être de plus en plus dynamique, interactif et, bien souvent, virtuel. Il faut donc s’appuyer sur des nouvelles technologies pour maintenir le travail de médiation culturelle. Il s’agit notamment d’assurer la médiation des collections de la bibliothèque par le biais d’un blogue et d’autres outils du réseautage, notamment le système affichant les recommandations des lecteurs et des bibliothécaires sur l’interface de l’OPAC.

Références :
Paquet, Sébastien et al.  2012. Module 4 : Confiance et crédibilité In : INF6107 Le Web social. <http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=66&rubrique=11> (consulté le 16 mai 2012).

Wilson, Patrick. 1983. Second Hand Knowledge : An Inquiry into Cognitive Authority. Westport (Connecticut) :  Greenport Press, p.13.

lundi 14 mai 2012

La responsabilisé éditoriale du blogueur


La blogosphère est réputée pour sa la liberté d’expression qui y règnent. On peut donc se poser la question suivante : le blogue est-il un espace personnel dans lequel tout peut être publié ? Il ne faut pas oublier que nous sommes responsables de nos actes et nos paroles aussi bien en ligne que dans la vraie vie. Les propos que nous tenons dans le Web ont donc une portée bien réelle. De plus, il est également à noter que le blogue se distingue largement du forum en ligne étant un lieu de discussion libre, généralement en temps réel, entre internautes. 

Dans cette optique, je vous propose une la lecture de cet article de Pierre Trudel, avocat spécialisé en droit d’auteur, sur la responsabilité civile des internautes. Nous y apprenons, entre autres, que :
« Le maître du blogue répond luimême des contenus qu’il édite, qu’il écrit lui-même. Il assume dans ces situations une responsabilité analogue à celle de tout éditeur ». 

En tant que blogueurs, nous sommes donc entièrement responsables du contenu publié dans nos billets (textes, photos, etc.), au même titre que l'éditeur d'une publication traditionnelle. Notre responsabilité civile peut donc être engagée notamment pour la diffamation ou pour la violation du droit d’auteur.

Attention donc à ne pas s’enflammer dans nos billets et à bien citer nos sources ! 

Référence :
Trudel, Pierre. 2010. La responsabilité des médias en ligne. Groupe de travail sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec. http://www.etatdelinfo.qc.ca/sites/etatdelinfo.qc.ca/files/attaches/Responsabilite-Trudel_0.pdf  (consulté le 14  mai 2012).

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le droit d’auteur sans jamais oser le demander


Dans ce billet, je présente l’information de nature générale qui ne constitue aucunement une opinion juridique

Selon l’Office de la propriété intellectuelle du Canada droit d'auteur signifie le « droit de reproduire ». Pour plus de détail, consultez ce site.
En effet, en vertu de la Loi sur le doit d’auteur, seul le titulaire du droit d'auteur détient le droit de reproduire l'œuvre, ou de permettre à quiconque de le faire, pendant toute la vie de l’auteur et 50 ans après sa mort. Vous avez l’accès au texte intégral de la Loi sur le site de ministère de la Justice.

Il est à noter que la Loi sur le doit d’auteur s’applique également aux œuvres sur support électronique, tel les sites Web et les blogues. Ainsi, les blogueurs ont des obligations en matière de droits d’auteur quant aux citations et toute reprise de contenu provenant des œuvres protégées. La Loi sur le droit d’auteur prévoir toutefois des exceptions. Vous pouvez notamment utiliser une partie non importante d’une œuvre protégée. La Loi ne définit pas ce qu’est une « partie importante », mais il est convenu qu'il s'agit d'une partie caractéristique de l’œuvre et considérée essentielle à sa compréhension. La Loi sur le droit d’auteur prévoit également que, dans certaines circonstances, l’utilisation équitable d’une œuvre ne constitue pas une violation du droit d’auteur. Cette dernière n’est pas clairement définie dans la Loi. Il est toutefois possible de dégager les critères permettant d’évaluer le caractère équitable ou non d’une utilisation : le but et l’ampleur de l’utilisation, la nature de l’œuvre utilisée, les effets de l’utilisation sur l’œuvre. Cette exception ne s’applique cependant que dans les contextes suivants : l’étude privée, la recherche, la critique, le compte rendu ou la communication de nouvelles.

Pour toute reproduction ou la communication d’une partie « importante » de l’œuvre au-delà des possibilités décrites ci-dessus, vous devez obtenir la permission du détenteur du droit d’auteur. 

Références :
Ministère de la Justice. Loi sur le droit d’auteur (L.R., 1985, ch. C-42). http://lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-42/index.html (consulté le 14 mai 2012)

Office de la propriété intellectuelle du Canada. Droit d’auteur. http://www.opic.ic.gc.ca/eic/site/cipointernet-internetopic.nsf/fra/h_wr00003.html (consulté le 14 mai 2012)


dimanche 13 mai 2012

Bienvenu chez Biblioblogue !



Bienvenue sur mon blogue personnel rédigé dans le cadre du cours INF6107.

Bonne lecture !

Pour commencer, voici quelques conseils pour les nouveaux blogueurs que vous pouvez consulter ce cite. Robin Good y résume brièvement les règles qu’un blogueur averti devrait respecter :  
  1. Définissez la ligne éditoriale de votre blogue et respectez-la. 
  2. Validez vos sources d’informations ; si vous diffusez vos opinions personnelles, indiquez-le clairement.
  3. Soyez au courant des actualités.
  4. Respectez votre calendrier de publication.
  5. Soyez clairs et précis.
  6. Utilisez des mots-clés attrayants dans les titres de vos billets.
  7. Publiez abondamment si vous voulez vos billets soient repérer par les moteurs de recherche.
  8. Publiez fréquemment pour attirer les fureteurs des moteurs de recherche à intervalles réguliers.
  9. Surveillez notre style, car tous vos billets seront archivés ;
  10. Installez un fil RSS pour augmenter et fidéliser votre audience. 

Référence
Good, Robin, 2012.  How to write a Successful Blog : Top Ten Tips. http://www.masternewmedia.org/news/2005/04/26/how_to_write_a_successful.htm (consulté le 12 mai 2012)